La pluie

Une goutte tombe,
brille dans l’air,
quel moment éphémère.

Une bouteille renversée,
sème le sol de petits lacs,
scintillants.

Un torrent fait chavirer
un navire.
Éclatent les débris
de l’eau qui m’ébouaient.

Je fuis de l’eau devenue dangereuse
le chemin se transforme en miroir.
Je marche sur la glace,
elle est noire,
elle se berce
doucement au sol.
Je ressentis la vertige
et risque de glisser.
Mon corps est mouillé,
mais l’eau ne pénètre pas la terre.
Elle forme une nappe
elle s’agrandit avec chaque goutte.
Les parapluies multicolores
et les phares jaunes
ne peuvent pas distraire
du ciel et
du goudron
un trou noir
de chaque côté.
Entre eux règne un vide
rempli d’idées folles,
de désirs errants.
Parmi tout cela
mes pensées se vaporisent
avec celles des autres.
Elles forment l’averse
qui tombera demain.

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