Je cours en descendant l’escalier. L’homme derrière moi fait un effort de me rattraper, mais j’échappe. Mais je cours vers le bas infini jusqu’à ce que mon corps adapte le rythme de la descente, comme s’il n’a jamais fait autrement. Je suis devenue une Catherine. Mon pull trop grand dépasse mes mains qui s’écartent de mon corps, qui serrent es manches. Je saute de la dernière marche et je gagne. On continue et bientôt mes mains frissonnent les toiles, le velours, le coton, du damas. Une dizaine de portes s’ouvrent devant moi, je ne peux pas que mettre mes mains sur les toiles. Parcourir Montmartre comme des fous, à travers les touristes, les pigeons et les arnaqueur, Catherine et Jules et Jim l’auraient fait aussi. Isabelle et Matthew et Théo l’auraient fait aussi. Mais nous ne sommes que deux. Ou trois. Moi et lui et la vie qui anime chacun de mes pas.
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