Progression = progrès

Doucement,

Le soleil chaud se lève, s’étire.

Ses rayons glissent à travers un paysage peint en bleu, frissonnent l’herbe et les arbres.

Tout dort.

Filtré par le brouillard, une lueur dorée, diffuse, atteint mes yeux.

L’air est froid, humide.

Je m’imagine en haut d’une de ces collines que je distingue au loin,

Laissant traverser les yeux ces belles vallées, ces profondes forêts,

Où la vie se réveille.

Ma rêverie

Ne dure pas longtemps.

Je redeviens un éclair.

Concentration.

Le brouillard se brise.

Je suis la cause.

Je le perce,

D’une vitesse propre à mon espèce.

Les fleurs sauvages,

Et leurs têtes ensommeillées,

Bordent la route,

Sur laquelle je,

Humaine puissante,

Humaine réveillée,

Roule à 140.

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