Un jour d’été en 1949, Madame Martin, qui était la fille de Monsieur Jean Martin, maire depuis 1947, peu de temps après la deuxième guerre mondiale qui lui avait coûté sa jambe droite, mais qui malgré cela était un homme respecté parmi les intellectuels de sa ville située loin dans l’ouest de la France, fondée au moyen-âge, pour être plus exacte, en 1149, après une guerre dont un des victimes héroïques avait été le cousin des ancêtres de Madame Martin, Jean Martin, qui jouait tant bien la flûte qu’il avait été invité au court de sa majesté, qui, quant à lui, avait une grande barbe blanche, nommée „plumule“ ce qui devait plus tard devenir l’origine du nom de la ville Plumelin, dont le futur maire, Jean Plumelin Martine, fils unique du maire Jean Martin qui était mort un jour d’été en 1949 lors d’un attentat tragique, dont le coupable n’a jamais été saisi, avait trois sœurs, dont une, Madame Martin, qui buvait tranquillement son café, lit son journal et fit basculer d’un mouvement brusque un vase antique, héritage de la famille Martin depuis huit siècles, qui tombait du rebord et s’écrasa avec un bruit sourd sur la tête de Monsieur Jean Martin, maire de Plumelin, père de Jean Plumelin Martin et descendant de la famille Martin qui était parent du fameux musicien Jean Martin, héros de la guerre de 1149, qui lui aussi était mort à cause d’un vase qui lui était tombé sur la tête.
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